Marcus Garvey Day, pour Haïti et pour l’Ethiopie

Autoproclamé en août 1920 premier président provisoire des États-Unis d’Afrique, Marcus Garvey, a vu le jour un 17 août 1887 en Jamaïque. Marchant sur les traces d’EDWARD BLYDEN, Garvey se demandait chaque jour où se trouve le gouvernement du peuple noir, ses ministres, ses ambassadeurs, etcaetera.

Reprenant la torche d’HARRIETT TUBMAN , le Black Moses ambitionnait de ramener en Afrique les millions de nos ancêtres morts en déportation dont les cris et les chants se trouvent dans les tempêtes et les tremblements qui lessivent nos îles de la Caraïbe.

Depuis que BENITO SYLVAIN avait représenté Addis-Abeba et Port-au-Prince lors de la conférence panafricaine de Londres en 1900, la difficulté du panafricanisme est de trouver suffisamment d’hommes et de femmes capable d’avoir au moins dans le cœur deux pays différents d’Afrique ou de la Diaspora et de les représenter sans en léser aucun, ainsi que des organisations capable de faire le lyannaj. Oui, il vaut mieux deux pays qu’un seul pour comprendre comment sont « nées » nos divisions non réglées qui sont des espaces latents pour nous recoloniser.

Ce travail a été grandement réalisé par AMY ASHWOOD et par AMY JACQUES, l’une en quittant Marcus Garvey pour aller marrainer de plus petites et plus puissantes organisations de femmes et d’étudiants (les fourmis ne font pas de bruit), l’autre en éditant Philosophy and Opinions de Marcus Garvey dont la lecture marquera à jamais le champion du panafricanisme KWAME NKRUMAH (EachOneTeachOne).

Travail également fait par la NATION RASTAFARI en transformant une simple déclaration de Garvey en une prophétie. Pour tout dire, même le « YES WE CAN! » vient de Marcus Garvey.

Le 31 août, si le temps me permet d’être à l’invitation de Ganjy Arawak, mon intervention sur Marcus Garvey sera dédiée aux peuples d’Haïti et d’Éthiopie qui se trouvent dans des situations particulièrement difficiles et divisées et dont le salut passe par l’unité. En espérant relier l’esprit qui remonte à Haïti, à TOUSSAINT L’OUVERTURE, aux racines multiples et profondes du panafricanisme.

Don’t Agonize, Organize.

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