Les guerres ont leur cimetière dans l’histoire comme les étoiles ont le leur dans l’espace où elles continuent de briller bien après leur mort.

 

Outre la fabrique de l’impunité à partir de la gratification de la violence et de la nécessité d’oublier pour vivre, la ruse étoilée de l’impérialisme consiste à faire passer son arrivée-météore pour un soulagement « humanitaire » et sa défaite incandescente pour un chantage encore plus sécuritaire. Jusqu’à la fin de son cycle de vie qui peut durer longtemps après sa mort.

 

Quand je vois les Afghans monter sur l’avion américain qui décolle et tomber ensuite du ciel, je comprends pourquoi, le mois dernier, quelques individus se lançaient avec un adoubement médiatique dans l’utopie de devenir les premiers réfugiés-colons sur la planète Mars.

Une solution à cet impérialisme galactique, aux problèmes civilisationnels de ce monde qui craque de partout, se trouve probablement en partie dans la culture Dogon d’où l’importance de comprendre ce qui lie l’Afghanistan au Mali en terme d’enjeux. Je n’en dirai pas davantage.

 

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