Ces dix-huit derniers mois, j’ai rééquilibré mon temps entre militantisme politique, recherche scientifique, investissement économique et regard artistique. J’ai été invité par des collègues du Centre d’études sociales de l’Université de Coimbra, Portugal, à apporter ma contribution intellectuelle pour l’exposition « Europa, Oxalá » qui présente les travaux de vingt-et-un artistes et intellectuels « enfants d’empires », nés et élevés dans un contexte postcolonial, et qui proposent une réflexion sur leur héritage, leur mémoire et leur identité.
L’exposition qui a pour commissaires António Pinto Ribeiro, Katia Kameli et Aimé Mpane, débute à Marseille (MUCEM) partira ensuite à Lisbonne (Fondation Calouste Gulbenkian) au printemps 2022 puis à Bruxelles (MRAC) à l’automne 2022. Autant de lieux pour découvrir les oeuvres de Aimé Mpane, Aimé Ntakiyica, Carlos Bunga, Délio Jasse, Djamel Kokene-Dorléans, Fayçal Baghriche, Francisco Vidal, John K. Cobra, Katia Kameli, Mohamed Bourouissa, Josèfa Ntjam, Malala Andrialavidrazana, Márcio Carvalho, Mónica de Miranda, Nú Barreto, Pauliana Valente Pimentel, Pedro A.H. Paixão, Sabrina Belouaar, Sammy Baloji, Sandra Mujinga.
Je ne manquerai pas de me rendre dans l’une de ces métropoles coloniales pour développer ma critique sur la question postcoloniale et impériale vue sous le prisme de la création artistique.
Infos : www.mucem.org/programme/exposition-et-temps-forts/europa-oxala